Bonjour,
Les forces citoyennes qui ont pris conscience de la nécessité de s’organiser dans le pays (Togo) et dans la diaspora sont confrontées à une et une difficulté majeure: la démultiplication concurrentielle des initiatives. Il y a trop de gens qui se croient la poigne et le pouvoir de libérer et de démocratiser ce pays. Et ça ne date pas de maintenant.
L’organisation dont on parle consiste uniquement à créer les conditions pour que ceux qui entreprennent de libérer le Togo et d’y apporter la démocratie acceptent de travailler ensemble, sans nécessairement faire leur propre promotion ou celle de leur club. C’est ce qui a perdu l’opposition qui est face (ou à côté) du régime. C’est ce qui perd aussi la société civile avec les petits calculs des uns et des autres. Ce microcosme est aussi jonché d’entourloupes, croyez-moi!
L’enjeu avec le désordre qui règne sur la scène politique à Lomé, c’est de fixer les règles du jeu en commençant par séparer les bons grains de l’ivraie. Car nous Togolais avons acquis cette nature d’être extrêmement méfiants… Ceci nous pousse parfois à détruire (inconsciemment?) tout ce que font les autres, y compris ceux qui sont sur notre voie. Le sursaut doit venir des acteurs du changement, à commencer par leurs responsables.
Quand on voit ce que des oppositions arrivent à faire même en Egypte, en Syrie ou en Libye, nous Togolais devrons comprendre qu’il faut vite “briser les chaînes de la traîtrise” (hymne national) et agir plus efficacement en harmonie avec nos ambitions pour notre pays. Sinon, on restera pour longtemps encore la risée de nos frère africains et le jouet de la communauté internationale. C’est une situation qui me dégoûte…
Dany