Devoir de vérité : Quand un “ahovi*” veut me nuire

En 2002, il y a donc 17 ans, alors que j’étais Coordonnateur national de la Concertation Nationale de la Société Civile (CNSC-Togo), nous nouâmes un partenariat stratégique avec la Diaspora Togolaise pour la Démocratie et le Développement (DIASTODE). Son siège était au Canada et c’était l’organisation la plus représentative des Togolais de l’étranger, à l’époque.  Les résultats en sont significatifs, mais cela a également suscité des écueils dont des répliques continuent agiter l’environnement de mes relations. Mes dernières actions en rapport avec le retour au pays de Me François Boko ont fait sortir de leur tanière certaines personnes qui s’échinent pour être mes ennemis. J’ai décidé de mettre les points sur les i.

La collaboration axée sur l’initiation et la co-organisation d’actions citoyennes à l’effet du changement démocratique au Togo intervint alors qu’une crise couvait au sein du bureau de la DAISTODE. Son président était le Professeur Assogba et Micheline Randolph, la vice-présidente. Micheline et d’autres membres du bureau dont les frères Joel Amovin, Alexis Ajavon, Celse Amedin ou encore Roger Klouvia… ont été nos principaux interlocuteurs, ayant pris part à diverses activités avec la CNSC.

J’ai été accusé à tort d’avoir été la cause de la division au sein de ladite entité. Je ne m’en sentais pas capable Moi étant en Afrique et les protagonistes au Canada. Seuls les membres respectables précités sont en mesure de fixer l’opinion, s’ils le souhaitent.

Depuis lors, j’ai commencé à être attaqué par un Togolais membre de la communauté Togolaise au Canada, (dont je suis obligé de taire le nom, tant ses actes nauséabonds à mon endroit m’interdisent de lui faire de la publicité). La première fois que j’entendis parler du type, j’étais dans mes jeunes années de journalismes à Lomé, rédacteurs au journal La Parole puis à Forum Hebdo, tout en poursuivant mes études de droit à l’université du Bénin (Lomé). Il me fit approcher par une connaissance qui me proposa une collaboration sur un magazine dont il était le patron. J’ai produit des articles pendant 15 mois, sans jamais avoir été payé !

JE NE REGRETTE RIEN

Grâce à notre partenariat avec DIASTODE, j’ai coordonné efficacement, avec d’autres valeureux camarade, au Togo et dans la sous-région ouest-africaine diverses activités qui demeurent à ce jour des références au sein de la mouvance citoyenne au Togo. Parmi les plus importantes:

1) L’organisation en mars 2003 à Dakar du Colloque National sur la renaissance de la patrie. Je me souviens encore avoir été arrêté et gardé pendant plus de 12 heures par les services sénégalais, à la demande du régime du Togo, sous prétexte que nous étions réunis à Dakar pour fomenter un coup d’Etat. Alioune Tine, alors président de la RADDHO fut celui grâce à qui j’ai été libéré, quand il donna l’alerte et menacé de faire descendre dans la rue les militants des droits de l’homme du Sénégal…

2) La mise en place du programme d’action citoyenne pour le monitoring de l’élection présidentielle togolaise de 2003 (avec notamment la création du Conseil national de surveillance des élections – CONEL et la mise en onde d’une radio en onde courte émettant sur le Togo avec studio à Cotonou…Nous bénéficiâmes de l’appui financier des organisations canadiennes “Droits & Démocratie” et “Développement & Paix” et organisâmes l’observation qui avait démontré que le général Eyadema n’était pas le vainqueur de la présidentielle de 2003.

3) L’envoi en Février 2005 à Abuja d’une délégation de la CNSC-DIASTODE en vue de conduire des actions de lobbying auprès du gouvernement fédéral du Nigéria et le Secrétariat Exécutif de la CEDEAO…

4) La mise en place d’une plateforme passerelle entre les acteurs de changement au pays et ceux de la diaspora…

PROCÈS EN SORCELLERIE

L’individu togolais vivant au Canada ‘que j’ai fini par comprendre qu’il devrait souffrir de troubles mentaux), m’accuse d’être un escroc, d’être aussi un agent du système Gnassingbé et d’autres accusations toutes saugrenues. Il a produit divers écrits dans lesquels il m’a déblatéré de but en blanc, sans apporté un commencement de preuve.

Il y a  environ 7 mois, en me fondant sur l’éducation que mes parents m’ont donnée (je leur en suis reconnaissant) je suis rentré en contact avec cette personne pour essayer de comprendre les motifs de son comportement. Pour toute réponse à mes questions, il répondait en me disant “Tu es un escroc, tu dois être neutralisé pour cause de salubrité publique“. Je me suis alors vu renforcé dans la conviction d’une débilité à la base de l’attitude l’intéressé. Mais je restais préoccupé, surtout que la personne est parfois présentée comme un démocrate engagé pour le changement dans notre pays.

Cette semaine, alors qu’une actrice politique (d’un parti que je respecte) a tenté de jeter son dévolu sur ma personne, l’individu a resurgi pour à nouveau m’attaquer. Il a répété les mêmes accusations et a même eu l’outrecuidance de prétendre que je n’aurais jamais été employé par le NDI (organisation américaine dont avec laquelle je collabore de manière intermittente depuis 2004) s’il avait su à temps…Cela me fait sourire, car le quidam qui se gonfle de connaitre un des responsables de notre Institut en parle en écrivant “la NDI”. Un petit détail de genre qui confirme la petitesse de son esprit, et son inclinaison délirante pour les « fake news ».

Quand j’avais voulu saisir la justice canadienne contre le type il y a quelques mois, de bons concitoyens sur place m’en ont dissuadé. Ils m’ont fait comprendre que l’individu s’était spécialisé dans la salissure contre les compatriotes qui n’acceptent pas ses idées. Et qu’il était sous contrôle d’huissier pour actions similaires qui avait amené nos compatriotes à porter plainte contre lui. J’avais laissé tomber l’action.

Je ne suis pas saint et Dieu sait que j’ai commis beaucoup d’erreurs dans ma vie. Mais ce veule individu qui s’acharne sur moi est le prototype de ces Togolais sans consistance qui croient que la Terre ne devrait pas tourner sans eux. Ce 21 Février 2019, j’ai pris attache avec un avocat à Montréal pour en finir avec les agissements de cet homme. Ses calomnies et actes de diffamation ont dépassé les limites. Des amis interviennent à nouveau pour me calmer. Mais cette fois-ci, j’irai jusqu’au bout. Je mettrai tous les moyens qu’il faut pour le faire condamner ! On ne s’en prend pas impunément à mon honneur, et on ne me menace pas !

* “Ahovi” est un élément de langue éwé, qui désigne une personne foncièrement nuisible

Dany Ayida (Lagos, le 23/2/2019, à 03h03: pour sortir une arrête entre les dents)